GESTION DE LA DOULEUR - CHARTE

Parce que la gestion de la douleur est au centre de nos préoccupations, nous y prêtons une attention toute particulière afin de toujours minimiser les douleurs que nos compagnons peuvent endurer. Afin de toujours améliorer nos démarches et nos connaissances en ce sens, la clinique est devenue membre Cap Douleur et respecte une charte définie.

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Parce que la douleur est source d'épuisement sur l'organisme en général et parce qu'elle crée, en plus, un traumatisme neuropsychique important à votre animal, il nous est primordial de pouvoir y faire face rapidement.

La gestion de la douleur reste une des préoccupations premières de notre équipe.

Depuis la simple foulure aiguë "peu" douloureuse au patient polytraumatique avec multiples fractures ou encore le patient arthrosique chronique, la prise en charge des différents stades de la douleur est essentielle. 

​De même, pour les chirurgies dont on sait qu'inévitablement celles-ci seront source de douleurs post-opératoires, des protocoles adaptés sont mis en place avant, pendant et après l'anesthésie. Les animaux sont évalués selon des critères cliniques, posturaux et comportementaux définis.

​Parce qu'un animal anesthésié n'a pas mal (douleur), cela n'empêche pas son organisme de subir des stimulations dites nociceptives (incisions, traumatismes tissulaires, inflammation) qui vont stimuler les centres de la douleur. La douleur devenant alors réelle une fois l'anesthésie terminée. Tout l'intérêt de la démarche consiste donc à bloquer les différentes voies de ces stimulus (locale, épidurale, central...) mais aussi à limiter l'hyperalgésie centrale (notion d'hypersensibilté centrale, le cerveau est stimulé aussi).  

Le sujet étant assez médical et complexe, nous allons simplifier le principe de la démarche. Il s'agit, par tous les moyens médicaux ou non qui sont disponibles, de:
-réduire les processus inflammatoires
​-réduire les stimulations des terminaisons nerveuses du site source de la douleur
​-bloquer les messages "douloureux" et les voies nerveuses qui remontent au cerveau
​-empêcher le cerveau de "mémoriser", de devenir hypersensible à la douleur

Des protocoles adaptés utilisant plusieurs molécules allant de l'anti-inflammatoire non stéroïdien à des dérivés morphiniques puissants, en passant par des anxiolytiques et myorelaxants sont préconisés, au cas par cas, aux animaux que nous prenons en charge. Certaines gestions nécessitent parfois l'hospitalisation et la mise en place de systèmes intraveineux afin d'assurer une distribution continue de produits et ainsi de gérer de manière relativement constante la douleur. 

​C'est pourquoi, que ce soit pour du traumatisme, de l'arthrose ou même de la "simple" chirurgie de convenance, il est toujours essentiel d'évaluer le patient dans sa globalité et, au cas par cas, de pouvoir recourir à des examens complémentaires appropriés aux besoins de votre animal. Parce qu'il en va de l'utilisation de médicaments avec leurs bénéfices mais aussi avec leurs risques relatifs (effets secondaires potentiels), nous préconisons systématiquement des suivis biochimiques (prise de sang).
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